Eloge de la Nature

La forêt. Un regroupement d’arbres, formant un superbe cadre. Chênes, saules, sapins ou bouleaux, ce paysage est un doux lieu de repos. Allongé sur le sol herbeux, le visage tourné vers les cieux. Relevons-nous, marchons quelque peu. Laissons glisser nos mains sur les feuilles et les branches de ceux qui de la pluie connaissent les avalanches. Pieds nus sur le lit de feuillées, nous ne pouvons que rêver. La ville et ses gaz étourdissants contre la forêt et ses abords chantants. Que choisir ? Que maudire ? Moi, je me sens mieux près de la Nature, et non enfermé entre quatre murs. Tous tes animaux, toutes tes bestioles m’entraînent dans une interminable farandole. Une clairière me dévoile à la lumière du jour, qui me dévisage à son tour. Je laisse sa clarté m’entourer lentement de ses petits bras blancs, m’embrasser tendrement, tout en disant d’une voix d’enfant : « Observe autour de toi, vois ce qui t’échoit ». Car cette forêt est mienne, et elle se trouve être ma reine. Reine aux multiples visages, que tu sois jeune ou sans âge, je t’aime comme partie pure de ma bien-aimée la Nature. La forêt…




La mer. On ne se lasse jamais de la regarder. Quand je m’assieds sur les galets, juste au bord de l’eau, je me sens bien. Je me sens nu, révélé. Comme je ne l’aurais jamais été en face d’une personne aimée ou dans ma propre maisonnée. C’est comme si je voyageais, alors que je reste bouche bée, à regarder l’onde bleutée. C’est ici que je me sens le mieux, plus libre que le plus libre des hommes, plus calme que l’homme le plus pacifique. Quand j’observe la mer, quand je la vois venir vers moi avec cette force primaire, je suis en paix avec moi-même. Mes larmes tombent lentement vers elle, noyées sous sa densité et son unicité. Lorsque ses embruns frappent mon visage, j’aime à croire qu’elle rejette ces larmes, qu’elle n’en veut pas et ainsi, elle me réconforte. Mais il faut être sur une plage pour voir son ouvrage. Cette sensation ne peut être perçue sur une embarcation. L’eau ne doit pas être autour de nous, elle se doit d’être devant nous, à nos pieds. Et que dire de son éclat ! Le son de ses vagues est si gris, si onctueux. La mer me parle alors que les galets se charment et que la modulation de son roulis, régulier, apaise mon âme. Je le déclare, j’ai besoin d’elle, effigie du bonheur et œuvre d’art. Elle m’aime quand son écume lèche mes pieds, elle, silencieuse et impétueuse à la fois, destructrice et bienfaitrice. La mer…




La montagne. Cimes, cols, pâturages et vallées se côtoient pour empêcher l’homme de te traverser. Quand tu souhaites être impénétrable, les hommes doivent te rendre perméable en creusant des tunnels qu’ils nomment mines et qui te font à peine plus mal qu’une épine. Tu en as de la chance toi : tu peux t’élever vers les cieux, et ton sommet que l’on ne peut voir avec nos yeux charme les étoiles qui t’entourent comme un voile. En hiver, la neige s’abat sur tes flancs et quand tu trembles pour la faire choir, tu entraînes les fourmis que nous sommes dans cette danse folle qui nous fait descendre tes pentes avec cette étendue molle. Au contraire, en été, tu fais moins la fière, sans ta majesté. Ton manteau blanc disparu, tu apparais, nue, seule parmi les nuages, compagnons volages. Sinon, durant les autres saisons, c’est le brouillard qui te couvre et qui t’ouvre les portes de l’invisible, habitué qu’il est à ta présence futile. Mais toi, Montagne, qui t’élève si haut, mais qui es en même temps d’une sagesse sans fond, reste unie à la Nature qui t’a fécondée et si longtemps protégée… Garde ton rôle dans ce monde, toi qui des hommes seras la tombe. La montagne…




Le désert. Règne de la destruction, partisan de l’illusion. Tu caches bien ton jeu, toi qui montres toujours un aspect paresseux. Du sable, une grande étendue morte… mais peu importe ! Tu es capable de tout, maître de tes atouts ! Toi seul peux perdre un être vivant dans tes innombrables collines de sable blanc. Toi seul sais déclencher des tempêtes pour égarer les caravaniers. Pour comprendre ton mal, il n’y a que les vautours et les chacals. Mais pourquoi tant de haine envers ce monde ? Pourquoi n’aimes-tu point les blanches colombes ? Tu pourrais pourtant en abriter, vu la place sur laquelle tu t’étends… Mais tu n’en fais rien, plongé que tu es dans la solitude et l’hébétude… Mais j’admets que si tu t’y plais, je ne vois pas pourquoi tu n’y resterais pas. En attendant, que ta densité soit préservée et que tes mystères ne soient point révélés, toi, mon ami au même caractère que moi qui suis si terre-à-terre… Sois préservé et, si tu es dérangé, n’hésite pas à attaquer ces êtes venus te troubler. Laisse tes temples enfouis sous ta masse, ne fais pas remonter tes secrets à ta surface… Oh Désert, même si tu es peu accueillant, la Nature te porte comme tous ses enfants et c’est pour ça que je t’aime, comme ces autres éléments. Le désert…

Magnifique, comme je l'avais déjà dit... ya pas grand chose à rajouter... ^^

Bon, c'est pas du flood mais : Merci !

Bah tout pareil.

Sublime.

Il aime bien la nature le monsieur nan ?

Disons que je suis un éternel amoureux de tout ce qui est naturel... Surtout la mer. Il m'est arrivé de passer des après-midi sur la plage à écrire. C'est très agréable, je vous le conseille.

Comme je te comprend mon cher.

Encore que le forêt tout en haut de la montagne aurait plus mes faveurs ^^.

Mais la mer, quand onest SEUL ce doit être très bien.

*haine des plages bondées =_=*

Raah mon rêve....
T'ais-je déjà dit que tu m'éneervais Ezéchiel? OUi je crois....^^

Ca doit être génial de marcher sur la plage seul, tranquille...

Moi la mer je préfère être dessus, en bvateau... devant l'immensité

Mais je préfère encore la forêt

Je confirme, C'EST génial. Mais je pense que ce serait encore mieux avec un instrument de musique style violon... Jouer sur la plage sans que personne ne t'écoute, sans que personne ne sache que tu existes...

Là, c'est la classe !
Comment vous faites pour avoir autant d'imagination ?
Merde, c'est une grace divine à la naissance ou quoi ?Je n'ose pas vous exposer mes écrits, de faire de me faire jetter des oranges pourries !!!

Raaa Ezéchiel franchement tu me donnes envie... marcher seule à écouter la mer et se sentir totalement libéré de tout et des contraintes de ce monde... oulà je pars dans mon délire là....

Ben, écoute c'est aussi mon trip, donc on part un jour ensemble en avion dans les iles .... Non ?Ok, comme tu veux !

C'est pas vraiment un délire : c'est comme ça que je vois les choses. Marcher seul sur la plage, sans regarder la ville derrière soi... Seul, avec le bruit de l'eau frappant les galets et ce miroir bleuté qui te regarde... Si tu veux Ilisa tu t'amènes chez moi et on se fait un après-midi plage... Par contre, faut pas faire ça en été, y a trop de monde sur les plages...

Sinon Arkaiss, non, je n'ai pas eu de grâce divine à la naissance, j'écris juste comme ça me vient et après je retouche... Mais mets tes textes, comme ça on pourra critiquer et t'aider à t'améliorer !

A bah alors, là je te le ferais pas répéter une 2ème fois, j'accours!!!

Pour Arkaiss: les îles t'y va tout seul c'est pas mon truc , non sérieusement pour moi le plus beau c'est de regarder une mer se déchainer du haut d'une falaise (mais petite la falaise hein...^^').

Moi disons que le Macchu-Picchu m'attirerait assez.

Seul bien sûr XD.

Enfin bref, tendances aux hautes montagnes recouvertes d'arbres.

Faudra que je retrouve une belle photo que j'aurais pu prendre de la mer déchaînée pas loin de chez moi... Je vais essayer de m'en procurer une.

Voila, n'a trouvé des photos de par chez moi

Rien que pour vos noeuils en plus...

Etretat (photo 1)


Etretat (photo 2)


Etretat (eh oui, encore... photo 3)


Saint-Valéry en Caux


Maintenant, qui peut m'expliquer comment une telle chose ne peut être une source d'inspiration ?

Gnarf.

Magnifique.

Tu rase toutes les constructions, et c'est magnifique XD.

Emmerdant, moi ? o:-)

Tu sais, quand tu es sur la plage et que tu regardes la mer, tu vois pas les maisons

Raaaah *m'énerve* Pas justeuuuuuu
Moi je veux bien vous montrer des photos des vaches qui m'entourent... mais je doute que ça vous inspire...--'